Le port de Talais

Les cabanes ostréicoles blanches et bleues sont particulières au port de Talais. Auparavant par dizaines, elles ont peu à peu été abandonnées ou détruites lorsque le commerce de l'huître s'est éteint. Il en reste aujourd'hui une dizaine.

L'avant-port pétrolier du Verdon est construit à la fin du 20ème siècle pour permettre de ravitailler les trois raffineries du bec d'Ambès. Sa construction crée une augmentation du niveau de la vase, qui recouvre alors tous les parcs à huîtres des environs, mettant un terme au marché de l'huître. Le port pétrolier, abandonné en 1974, est désormais un terminal de conteneurs.

Bancs naturels d'huîtres, situés en milieu aquatique et se découvrant à marée basse.

Le chenal, qui relie le port de Talais à l'Estuaire, sert principalement à l'évacuation des eaux de pluie de l'hiver. Auparavant, les bateaux emplis d'huîtres remontaient le chenal pour aller déposer leurs cargaisons au port. Cet axe maritime cerclé de vase, désormais peu utilisé, est idéal pour permettre aux grenomes des mouvements discrets entre marais et estuaire...

Le tamaris (ou Taumarin en gascon) est un arbuste qui apprécie les sols salés, et supporte les vents chargés d'embruns. Il est souvent planté en haies le long des chemins et des digues proches du littoral. Plantés à l'époque de l'asséchement marais, les tamaris sont d'excellents capteurs de sel et d'eau dans le sol.

Vaste étendue de terres gagnées sur l'Estuaires, les mattes se forment d'un ancien terrain argileux sujet aux inondations, asséché et drainé depuis le 19ème siècle. Très marquées par l'agriculture, elles restent néanmoins des zones refuges de biodiversité, en permettant notamment des haltes migratoires d'oiseaux.

La forêt de pins qui s'étend du nord-Médoc aux Landes est la plus grande forêt d'Europe. Son implantation à la fin du 19ème siècle par Brémontier visait à absorber l'eau du sol pour assécher les terres et les rendre cultivables. Aujourd'hui, ses recoins ombragés et son sol recouvert d'aiguilles en font une cachette parfaite pour le grenome, qui n'y laisse aucune trace...!